voyage d’études en Algérie (suite01)
Jeudi 9 février 2006 :
Enfin, nous touchons au but de notre voyage, aujourd’hui nous allons rencontrer une potière de la région de Sidi Simiane, à Randous exactement à une vingtaine de kilomètres de notre lieu de résidence. Les paysages sont très beaux, oliviers, orangers, citronniers, les amandiers sont en fleurs… ici, le printemps est en avance, c’est sûr ! Fatma Mesnadi nous accueille chaleureusement autour d’un café, Paul repart et doit revenir avec Mourad Khalef Président de TUA. Elle travaille à l’école du village et confectionne des meubles et autres objets en terre crue. Elle a préparé tous les ingrédients, terre, bouse et effectue les mélanges devant nous. Les questions fusent et Mouloud assure la traduction du Berbère en Français. Elle a aussi confectionné la base d’un meuble jusqu’au premier étage pour nous expliquer comment faire les étagères avec du roseau enduit de terre. Philippe met la main à la pâte et prend son premier cours de Berbère (lamentable !!) il se débrouille mieux manuellement. Fatma nous montre également sa manière d’engober des pièces sèches avec de la terre très claire, appliquée au pinceau, qui assure la finition des meubles.











Fatma nous invite à déjeuner chez elle, un repas simple, mais copieux nous est servi…soupe de haricots, omelette, pommes de terre sautées, semoule et légumes, cœurs de chardons à l’aïl et pour dessert, figues sèches trempées dans l’huile d’olive (étonnant !) c’est très bon. En début d’après-midi, Paul et Mourad Khalef Président de TUA sont de retour. C’est la pause thé… il fait très bon sur la terrasse, l’envie de lézarder nous tenaille, mais nous reprenons nos activités. Les essais de terre de Sadirac sont concluants. Philippe estime le mélange terre/bouse à 1/3 – 2/3 ce qui sous-entend qu’il faille courir de long en large la campagne sadiracaise à la rencontre de vaches généreuses. Notre seul regret, ne pas pouvoir rester plus de temps pour terminer un meuble, il ne fait pas assez chaud, ce n’est pas la saison ou les potières fabriquent en quantité. Pour info, les meubles sont vendus sur place environ 2000 dinards, soit 20 euro. Voilà, il est temps de regagner Sidi Ghilès, Mourad nous fait visiter sa future villa dans le village voisin. 3 étages, vue sur la mer, proche de la forêt, un petit paradis pour lui.







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